21/03/2017

Conférence 6 – Mars 2017

El Perú de todas las sangres
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Kely, péruvienne et columérine d’adoption, nous a présenté l'association fraco-péruvienne “Mano a Mano Perú” dans laquelle elle est impliquée depuis son origine en 1994 (membre fondatrice comme Promotrice de Santé).
Après la vidéo, elle nous a parlé avec beaucoup d’émotion de son vécu dans ce quartier défavorisé de la banlieue nord de Lima où elle a passé son adolescence et sa jeunesse : La Ensenada de Chillón, et du travail accompli par cette association à but non lucratif en collaboration avec les habitants pour accompagner les enfants dans leur scolarité et leur vie quotidienne.

Les 39 membres présents ont découvert les conditions de vie dans ce bidonville de 20 000 habitants qui compte plus de 20 communautés et où une grande partie de la population a choisi d'agir au lieu d'attendre l'assistance de l'Etat. Ils ont été très impressionnés par l'entraide, la solidarité qui existe entre les familles et l'implication complète des mères. 
Le pot de l'amitié, un vin chaud préparé par Danielle, a terminé cet après-midi riche en échanges avec notre conférencière et également adhérente de la Peña Columérine.
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LA ENSENADA
PUENTE PIEDRA
Le centre culturel monté par “Mano a mano” fonctionne avec des dons de livres et de jouets venus pour la plupart de France (il manque des livres pour enfants en Espagnol). L'ONG et les pouvoirs publics soutiennent également des projets d'aménagement : plantation d'arbres, aires de jeu... La santé des enfants est également une préoccupation : distribution de repas avant de partir à l'école, création d'un dispensaire... Tout est fait pour que les enfants réussissent leurs études, soient occupés pendant l'absence des parents pour ne pas être tentés par la délinquance, et qu'ils n'oublient pas leur langue : le quechua. 

Les femmes, très souvent mères célibataires, s'impliquent de plus en plus pour améliorer les conditions de vie de leur famille et changer les mentalités. Elles ont monté une cuisine solidaire où chacun apporte ce qu'il a pour que tous puissent manger. Elles apprennent aussi à construire des maisons, donnent des cours de quechua, participent à l'animation du centre culturel, etc
La seule rue goudronnée. Les déplacements se font en bus.

Pas de tout-à-l’égout ni d'électricité. L'eau est distribuée par citerne, stockée dans des bidons non alimentaires.
Le plus important des 4 marchés. Les repas sont à base de riz, pommes de terre, patates douces, légumineuses avec parfois un peu de viande ou du poisson.
La cuisine solidaire faite par des femmes de toutes les communautés du quartier.


L'école compte 2 000 élèves. Pour que tous puissent en profiter, certains y vont le matin, d'autre l'après-midi. Les enfants manquent de livres et de fournitures scolaires.
La scolarité est obligatoire jusqu'à 17 ans. L'uniforme est exigé. Tous les lundis, les élèves chantent l'hymne national.  

Le Centre Culturel

Les enfants dans la ludothèque
Quand ils ne sont pas à l'école et que leurs parents travaillent, les enfants sont livrés à eux-mêmes d'où l'importance du Centre Culturel, ouvert même pendant les grandes vacances (las vacaciones útiles) pour des révisions de mathématiques, d'anglais,...


Les enfants sont fiers de présenter à leurs parents le spectacle qu'ils ont préparé.

Pour en savoir plus sur les actions de “Mano a mano Perú” et comment faire un don par l'intermédiaire de helloassos.fr, suivre le lien :